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Christian Grataloup Gérard Hugonie Intérêt pédagogique Commande et contactD'un élève actif en classe aujourd'hui … au citoyen acteur des territoires demain
Exemples de travaux d'élèves
1/ Extrait du travail d’un groupe d’élèves de seconde effectué à partir de la simulation sur le littoral d’un pays développé.
L'intercommunalité
Un pays développé
Le littoral d'un pays développé
Une île tropicale
La mondialisation
Un espace tropical
Les espaces proposés
COMMENTAIRE : c’est un des travaux individuels proposé par l’auteur où l’élève doit confronter l’espace imaginaire, interprété grâce à la légende, et l’espace réel. Par exemple, il repère la Beauce sur l’atlas, recherche l’activité économique principale à l’aide de cartes thématiques, éventuellement approfondit l’analyse grâce au manuel. Ensuite il peut associer le jeton céréaliculture avec cette région du Bassin parisien. Deux bassins houillers (taches grises) sont qualifiés de « pôle de reconversion ». Il faut donc que les élèves comparent les deux situations pour établir des différences ou des analogies et les associer soit au bassin stéphanois soit au Nord-Pas-de-Calais, ce qu’il a réalisé. L’élève a rayé la Grande-Motte car la légende indique que le climat est ici plutôt océanique et il a donc corrigé son erreur. La légende indique que le climat ensoleillé et sec est situé « au nord » pour que les élèves appliquent un raisonnement et ne se contentent pas de reproduire le schéma de l’espace français. Pour l’Île-de-France, c’est la somme des informations présentes sur le plateau (grande agglomération, aéroport, terres fertiles, céréaliculture, centrale nucléaire) qui permet de répondre à l’exercice.
2/ Extrait du travail de confrontation entre un espace imaginaire et un espace réel
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www.aggelos.fr Les élèves positionnent les jetons sur le plateau couleur et complètent la fiche de justification de la localisation des jetons. Ils font intervenir ici leur vécu, leurs représentations etc…. Dans l’extrait proposé on analysera les débuts d’un raisonnement géographique. Exemple: Pour le jeton phare, la justification est pertinente, si on fait abstraction des erreurs linguistiques. En revanche, pour le fort militaire, les élèves ont complètement infléchi le raisonnement. Ils le placent sur un relief non pour défendre ou surveiller la côte mais pour créer une zone touristique ! En fait ils oblitèrent la fonction initiale pour ne relever que la fonction actuelle liée au tourisme (Fort Boyard !). Ils ont donc bien compris l’intérêt patrimonial des ouvrages du passé mais n’ont pas su réfléchir à l’origine historique de cette localisation. La justification de la localisation du port de pêche est tout à fait cohérente. On pourrait approfondir en proposant la logique d’un marché de consommation proche (sur le plateau couleur). Pourtant on remarque l’incapacité de ce groupe d’élèves à justifier la localisation d’un port de plaisance et, pour les deux jetons suivants, la difficulté de mobiliser des explications qui associeraient dans un raisonnement systémique les zones industrielles, le besoin de matières premières et d’énergie, les flux commerciaux et la proximité d’un hinterland (indiqué sur le plateau couleur). Toutefois l’extrait provient d’élèves rhônalpins pour lesquels le littoral est au mieux un espace de loisirs. Il serait donc particulièrement intéressant de faire pratiquer cet exercice de simulation par des élèves résidents sur le littoral français afin de pouvoir ainsi mesurer si les logiques sont mieux maîtrisées.