Un pays développé
Le littoral d'un pays développé
L'intercommunalité
La mondialisation
Un espace tropical
Les espaces proposés
Une île tropicale
D'un élève actif en classe aujourd'hui … au citoyen acteur des territoires demain
Foire aux questions
Accueil Le mot des géographes Christian Grataloup Gérard Hugonie Intérêt pédagogique Commander© Géojeu - Tous droits réservés - Crédits C. NACE - Conception Web C. NAUDET - Infographie des plateaux www.aggelos.fr
12. Simulation, jeux de rôles, jeux de plateaux etc, tout cela ce n'est pas de l'enseignement ! Si ces simulations sont présentées le vendredi précédant les vacances ou le 15 juin, elles deviendront, comme l’écrit Christian Grataloup, “une aimable distraction de fin de trimestre”. Les élèves prendront cela comme une récréation sans importance et surtout pas comme une situation de travail. En incluant les simulations dans une séquence et en faisant respecter les règles du travail de groupe, on crée un climat de réflexion: les élèves jouent le jeu car ils sont curieux et apprécient l’innovation. L’aspect ludique et totalement nouveau, la qualité du matériel proposé, la liberté et la responsabilité qui leur sont données entraînent de facto l’implication et l’adhésion des plus récalcitrants ou des plus en difficulté. 13. Pratiquer ces simulations en classe d'examen, comme vous le proposez, n'est-ce pas éloigner les élèves des attendus du baccalauréat ? Prenons l'exemple de la mondialisation: quand des élèves réfléchissent par eux-mêmes sur des localisations d'industries ou de services, ils ancrent des logiques qui leur permettront de faire des parallèles avec les contenus du cours (les FTN, les délocalisations, etc) et leurs réponses à certaines questions du baccalauréat pourront réutiliser les acquis issus des simulations. Autre exemple: en 1ère STI2D, les simulations pratiquées en classe seront une aide précieuse à la préparation de l'examen oral où les élèves devront évoquer au mieux les enjeux de l'intercommunalité. 14. Peut-on pratiquer une forme d'évaluation avec ces simulations ? Un plateau en NB de chaque espace imaginaire est aussi proposé. On peut l'utiliser pour que chaque élève travaille individuellement à l'aménagement de cet espace et justifie ses localisations. L'évaluation se fixerait sur sa capacité à argumenter et la pertinence de son raisonnement géographique. On est vraiment dans l'évaluation d'une compétence. 15. Simulations et globes virtuels : quels liens possibles dans notre enseignement ? Après avoir aménagé un espace imaginaire comme le littoral par exemple, les élèves ont "manipulé" un terre-plein industriel, un terminal pétrolier etc. Et après la simulation, le retour sur l'étude d'un espace réel en utilisant Google earth ou Géoportail est tout à fait pertinent. Les élèves réutilisent alors dans la lecture du paysage et l'étude de l'organisation spatiale les acquis liés à la simulation. Ils opèrent ainsi un transfert direct sur des lieux réels car ils ont intégrés des clés de lecture des activités humaines. On peut tout à fait envisager un parcours avec un fichier Kmz sur Google earth où les élèves découvriront des littoraux spécifiques dans le monde.
1. Avant de se lancer en classe quel conseil donneriez-vous ? Prendre un plateau et ses jetons, essayer de "jouer" chez soi avec des non-spécialistes et bien sûr avec les collègues. Cela permettra d'affiner les raisonnements possibles et d'inventorier les arguments. 2. Où sont les "règles du jeu" demandent les élèves ? Les simulations ne sont pas un jeu mais leur mise en oeuvre est ludique. On ne peut pas parler de règles comme dans un jeu de société. La mise en pratique détaillée est présentée dans la mallette. 3. Est-ce une pratique adaptée à l'accompagnement personnalisé? Tout à fait. Les simulations permettent une approche par compétence : raisonner, débattre, argumenter, exposer voire rédiger. Le professeur, s'il dispose d'une classe réduite, peut alors vraiment aider chaque groupe et chaque élève à construire et affiner son raisonnement. Il peut parfaitement construire plusieurs séances d'accompagnement personnalisé avec ces simulations. 4. En quoi la simulation sur un territoire intercommunal est-elle différente ? C’est la seule simulation à grande échelle et la seule qui propose une fiche qui donne des éléments d’argumentation autres que ceux donnés par le plateau. Les élèves, prenant le rôle de maire dans une structure intercommunale, doivent prendre en compte les caractères économiques et sociaux de chaque commune (revenu moyen des ménages, taux de chômage etc) pour décider des implantations de 5 projets. Et le débat est directement transposable sur leurs communes respectives! 5. Faut-il utiliser TOUS les jetons à chaque séance ? 15 jetons, c’est parfois beaucoup trop selon le niveau de la classe. Au collège par exemple, il vaut parfois mieux demander aux élèves de prendre 5 ou 6 jetons déterminés ce qui concentrera leur réflexion et leur évitera de s’éparpiller. 6. Peut-on “inventer” d’autres jetons ? Les plaques fournies dans la mallette comportent un certain nombre de jetons blancs à utiliser selon vos choix. 7. Quatre élèves dans chaque groupe, est-ce une norme ? Pour avoir une vraie interaction et une argumentation plus riche il faut un groupe étoffé. A moins de trois, le côté ludique et dynamisant disparaîtrait. Les élèves en difficulté ne pourraient s’enrichir du discours des plus avancés. 8. Le professeur ne contrôle donc plus rien ? Une fois les consignes données, les groupes se mettent à rechercher comment ils vont faire ! Et donc les élèves automatiquement lisent la légende, demandent “naturellement” quand ils ne comprennent pas car ils sont poussés par la volonté de réaliser leurs implantations. Le professeur alors passe de groupe en groupe, valorise, évalue, réexplique sans donner de solutions. Effectivement il n’impose pas de discours sur un espace ou un territoire. C’est seulement dans l’organisation des exposés, l’analyse des logiques et dans la confrontation au réel que son rôle est fondamental. 9. Fait-on ces simulations après une étude de cas ou après le cours ? SURTOUT PAS. Cela reviendrait pour les élèves à recopier sur un espace imaginaire ce qu’ils ont rencontré dans le réel. La démarche n’aurait aucun intérêt. En revanche, si elle précède l’étude de cas, alors les élèves pourront reconnaître dans l’espace au programme des logiques d’organisation ou d’aménagement découvertes par la simulation. 10. Peut-on envisager d’autres approches ? La méthode proposée ne saurait enfermer l’enseignant dans une approche unique. On pourrait envisager une séance plus directive: tout en ayant distribué les plateaux et les jetons, le professeur amènerait les élèves à réfléchir sur la localisation d’un certain nombre de jetons en analysant l’espace imaginaire projeté au tableau pour ensuite laisser les groupes finir seuls leur aménagement. C’est un choix possible. 11. D’année en année cela peut être répétitif pour le professeur ? Pour le professeur la “répétition” permet de découvrir des argumentations diverses et parfois très pertinentes: l’auteur se souvient par exemple d’un élève de seconde qui a positionné l’aéroport sur l’espace littoral “à égale distance des villes” et non à proximité de la métropole! Le professeur se constitue ainsi une base argumentaire utile pour les prochaines séances.